Mieux connaître le maigre

Mieux connaître pour mieux gérer

QUEL EST L'OBJET DE LA RECHERCHE ?

Scientifiques et pêcheurs travaillent de concert pour mieux connaître le maigre, notamment ses zones de vie, et estimer sa population afin d'améliorer la gestion de la pêche

COMMENT VA-T-ON PROCÉDER ET QUE VA-T-ON DÉCOUVRIR ?

Les chercheurs mettent en place deux méthodes : 

- Un marquage avec un capteur enregistreur de température, de lumière, de pression et de position. Après une période donnée, la marque se détache de l’animal et flotte pour que les scientifiques puissent la récupérer. Les informations enregistrées serviront à reconstruire les trajectoires des individus et connaître leurs zones de vie.

- La méthode CKMR (Close-Kin Mark Recapture) : cette méthode génétique novatrice est utilisée pour connaitre la taille et les caractéristiques d'une population, en identifiant les liens de parentalité entre individus adultes et juvéniles d'un échantillon. Pour ce faire, des petits morceaux de nageoires d'un échantillon d'individus adultes et juvéniles sont prélevés et analysés Si les analyses révèlent peu de liens de parentalité, on estime qu'il s'agit d'une grande population. Si, au contraire, beaucoup de liens de parentalité sont observés, on estime une population de petite taille.

QUEL SERA L'IMPACT SUR LA GESTION DE LA PÊCHE ?

Les découvertes attendues permettront aux scientifiques de mieux appréhender le comportement du maigre et évaluer sa population de manière précise pour pouvoir mettre en place une gestion adaptée et durable.

 


Ces recherches ont été menées dans le cadre du projet ACOST, porté par l'Ifremer.

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