Au Moyen-Âge, le hareng représentait un aliment vital pour les peuples du Nord de l’Europe, qui en firent d’ailleurs une monnaie d’échanges au même titre que le sel ou les épices. Sa conservation au sel permettait en effet de nourrir les populations presque tout au long de l’année. Aujourd’hui en France, on pêche plus de 30 000 tonnes de hareng par an et ce sont les habitants du nord du pays qui en consomment le plus.
Le hareng a tout pour plaire
Le hareng vit en grands bancs dans les eaux froides de l’Atlantique et des mers nordiques.
À l’âge adulte, vers 3 ans, il mesure environ 30 cm. Il possède une allure effilée, avec un dos bleuté aux reflets verts. Son ventre est gris argenté.
Particulièrement riche en Omega 3, en protéines, en vitamines et en minéraux, il est recommandé dans le cadre d’une alimentation saine et équilibrée.
Autres avantages, le hareng est présent en grande quantité et ne montre aucun signe d’épuisement. On peut donc s’en régaler sans modération ! Enfin, son prix est très accessible.
À déguster en fin d'année
Le hareng n’a pas tout à fait le même goût selon la période à laquelle on le pêche. À partir du mois d’octobre et jusqu’au mois de janvier, soit avant la période de frai, les mâles sont remplis de laitance et les femelles de leurs œufs. C’est à ce moment que le hareng est le plus savoureux. Après le frai, on dit du hareng qu’il est « vide ». Sa chair est alors moins grasse, un peu plus sèche, et donc moins délicate.
C'est du tout cuit
Pour juger de la fraîcheur d’un hareng, un simple coup d’œil suffit. Les écailles doivent être brillantes et ne doivent pas se décoller de la peau du poisson. Comme la plupart des poissons frais, le hareng doit être consommé rapidement. On ne le garde donc pas plus d’un ou deux jours dans le réfrigérateur.
Il s’accommode de la plupart des cuissons, le plus simple étant de le cuire en papillote, ou au beurre dans une poêle, en ayant préalablement fariné les deux faces du poisson. Mais il peut également être grillé ou cuit au four. Quant à la cuisson à la vapeur, elle permet d’en conserver toutes les qualités nutritionnelles et tous les arômes. À privilégier donc !
Enfin, rien ne vous empêche de faire mariner vous-même des filets de hareng. Pour cela, il vous faudra du citron vert, des oignons frais, du sel, du poivre, de l’huile d’olive et pourquoi pas, quelques herbes fraîches.
Le hareng dans tout ses états
Les plus fins gourmets se régalent des œufs et de la laitance du hareng, après un simple et rapide passage à la poêle. On peut également apprécier de très bons œufs de hareng fumé en semi-conserve.
Au-delà du rayon frais, on peut trouver plusieurs types de préparation du hareng. Traditionnellement, le hareng est souvent commercialisé sous forme de rollmops (le filet est enroulé autour d’un cornichon avant d’être mariné dans du vinaigre et des aromates).
Il est également vendu salé, fumé et conservé dans de l’huile. C’est la plupart du temps à partir de cette préparation que l’on réalise le fameux plat de bistrot « harengs pommes à l’huile ». On le trouve aussi en conserve, préparé selon différentes recettes (au citron, à la tomate ou encore aux champignons).
En résumé, avec son prix défiant toute concurrence, son goût plein de caractère et la diversité de ses modes de préparation, le hareng peut légitimement figurer en bonne place sur la liste de courses de tous les amateurs de poissons.
Hareng mariné en millefeuille de pomme de terre |
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Rollmops de harengs |
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Harengs en sauce épicée |
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Harengs roulés et petits légumes en nage |
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